Aramon, jadis
TEMPS ANCIENS, ADMINISTRATION, TEMPS MODERNES
Aramon : temps anciens, administration, temps modernes.
Un ouvrage incontournable sur l’histoire d’Aramon, par M. l'Abbé L. Valla, officier d'Académie, curé-doyen de Villeneuve-les-Avignon, devenu introuvable après les éditions de 1900 et 1905, il fut réédité en 1982 dans une version plus moderne à partir de l’édition de 1905 ornée de trente photogravures de Hyacinthe Royet, un artiste de la Nouvelle école d'Avignon, un des premiers peintres de plein air.
Edition Originale, et portrait de l’Abbé Valla en frontispice
Montpellier - Imprimerie de la Manufacture de la Charité.
1900 : Date de l'édition originale et 1982 : Réimpression de la seconde édition (1905)
Le quai (vue prise de la pointe orientale de l'île) - Dessin de Hyacinthe Royet issu de l'édition de 1905
Le monument aux morts de la Guerre 14-18
Le monument aux morts d’ARAMON d’hier et d’aujourd’hui, témoin de la Grande Guerre 14-18
La Première Guerre mondiale a mobilisé plus de soldats et provoqué plus de décès que toute guerre antérieure. En moyenne, 900 jeunes Français mouraient chaque jour sur les champs de bataille. Pas une famille n'a été épargnée, perdant parfois plusieurs de ses membres.
Pour honorer nos disparus, de 1918 à 1925, 30 000 monuments aux morts seront construits en France, la municipalité d’Aramon fera ériger en 1920, au centre du village, boulevard Gambetta, un monument au pied du château devant un petit commerce « Casino ». Plus tard en 1970, pour réaliser des travaux de viabilité et de continuité de la voirie de l’avenue de la Libération, il deviendra gênant pour la circulation et son déplacement se fera au cimetière Sainte-Marthe..
A l’origine il était doté d’une grille de protection en ferronnerie qui clôturait l'espace "sacré". C’est plus tard après plusieurs réclamations en Mairie, cette grille l’entourant sera jugée trop dangereuse pour les enfants qui l'enjambaient et elle sera supprimée.
Le monument sera déplacé et réimplanté au vieux cimetière dans un style un peu différent et dépourvu de ses ornements sur les côtés sont gravés les noms des morts originaires de la Commune d’Aramon.
Le costume d’Arles porté à Aramon et Frédéric Mistral
Le costume provençal était porté par les femmes des deux cantons languedociens de Beaucaire et d’Aramon. Il sera abandonné aux environs de 1914. Aujourd’hui, certaines familles conservent encore précieusement les beaux atours arlésiens et les riches bijoux de cette belle époque. Seul, le groupe folklorique « Les enfants d’Aramon » composé d’une majorité de jeunes filles et jeunes femmes portent le costume traditionnel de leurs ancêtres, le costume du Pays d’Arles de la première moitié du XIX° siècle.